Le musée des arts et traditions populaires du Talou - Dieppe - Musée d'histoire de la vie quotidienne du Talou
Musée d'histoire de la vie quotiedienne du Talou
Association du Musée des Arts et Traditions Populaires du Talou - Dieppe

Les documents du musée du Talou

"Le musée des Arts et Traditions Populaires du Talou" a lancer une collecte d’objets sur la photo et le cinéma est lancée (appareils photos, agrandisseurs, livres, projecteurs 8 mm, etc.), mais également des photos de familles, de vacances, des cartes-photos, des plaques de verre ou négatifs de toutes sortes, mais aussi les petits films de voyage ou de famille qui ont été tournés et stockés sans pouvoir être vus par les particuliers. Déjà plusieurs centaines de diapos et quelques films ont été récupérés et permettent de redécouvrir la vie à l’époque avant d’être remis en lumière. En voici quelques-unes :

La communion en images

En France depuis le XVIIe siècle se répand la pratique de la communion solennelle inventée par monsieur Vincent (de Paul) et les grands missionnaires. Vêtement blanc, cierge, renonciation à Satan et profession de foi, la communion solennelle est célébrée vers 12 ans.

En 1910, le pape Pie X modifie quelque peu ce dispositif, il demande alors qu’on admette à l’eucharistie les enfants dès « l’âge de raison » vers 7 ans. On appela cette première communion « communion privée » ou « petite ». A côté de cette « première communion », célébrée dans l’intimité familiale, se maintient. La « grande communion solennelle » vers 12–13 ans, couronnement de l’enfance et du catéchisme.

Le brassard est apparu à la fin du XVIIIème siècle bien avant l’aube de communion, c'est-à-dire lorsque la première communion devient un événement non plus privé, mais publique. Il s’agissait d’un large nœud de soie blanche serrant l’avant-bras gauche du jeune communiant.

La différence des sexes était marquée par le port du costume pour le garçon et une robe blanche et un voile pour la fille qui s’apparentait à une jeune mariée.

Lors des processions dans les rues des villes et des villages, comme dans l’église, garçons et filles étaient séparés, ce qui accentuait la distinction sexuelle. Cette différenciation disparaîtra plus tard avec le port d’une aube unisexuée.

Depuis les années 1930 à 1940, la tenue des jeunes communiants a beaucoup changé : Pour les filles, il était question d’une robe en mousseline, une large ceinture, et un long voile, et du costume pour les garçons.

En 1954 en France, sous l’influence de l’abbé Ferrier, aumônier des lycées, ainsi qu’avec l’autorisation des parents, une décision est prise : celle d’habiller tous les enfants de la même façon, c’est à dire en aube blanche. En agissant de cette façon, il souhaitait effacer les différences sociales qui pouvaient apparaître dans la tenue des enfants lors du sacrément, en particulier chez les filles.

Aujourd’hui, malgré les nombreux changements des tenues de communion, la couleur blanche, symbole de l’immaculée conception, de la pureté virginale et de l’innocence, reste l’alliance des communions d’hier et d’aujourd’hui.

Voici les souvenirs recueillis par l’association du Musée du Talou pour garder la trace de se passer si proche.

Si vous souhaitez des objets ou des images, vous pouvez faire un don à l'association, contactez nous : museedutalou@orange.fr

Musée du Talou Maison des Associations 14 rue Notre Dame 76200 DIEPPE Tél. : 02 32 90 02 12